Nous avons lu les statistiques. Un tiers de tous les aliments produits dans le monde sont gaspillés. Si le gaspillage et la perte d'aliments (FWL) étaient un pays, ce serait le le pire émetteur de CO2 après la Chine et les États-Unis. Les Américains jettent chacun une livre de nourriture par jour, chaque jour. Mais c'est tout le monde.
Le Canada n'aggrave pas le problème, n'est-ce pas ? Réfléchissez.
L'équipe de Second Harvest et Gestion de la chaîne de valeur internationale a mené un projet de recherche d'une année et compilé Rapport technique et feuille de route sur le gaspillage alimentaire évitable. Voici les 8 principaux résultats du rapport sur la FWL à prendre en compte lors de la prochaine épicerie ou de la purge
votre frigo.
Cela représente environ 35,5 millions de tonnes métriques, soit une petite ville de gratte-ciel en poids. Chaque. Année.
De cette FWL au Canada seulement, 32 % étaient des aliments évitables et comestibles qui auraient pu aider à nourrir les communautés qui avaient besoin d'une bonne nourriture. Cela équivaut à 11,2 millions de tonnes métriques de déchets jetés dans des sites d'enfouissement.
Pour mettre les choses en perspective, il s'agit de 95 tours CN de déchets évitables chaque année.
Malgré le fait que 11,2 millions de tonnes métriques de déchets alimentaires étaient évitables (c.-à-d. frais, comestibles, délicieux et nutritifs, mais jetés pour des raisons cosmétiques ou commerciales), 4 millions de Canadiens ont du mal à avoir accès à des aliments sains. Cela représente près de 11 % de la population du Canada, et le quart d'entre eux sont des enfants.
Il ne s'agit pas seulement d'un problème de soulagement de la faim, mais aussi de dommages à notre planète. En fait, les FWL représentent près de 60 % de l'empreinte environnementale de l'industrie alimentaire.
Lorsque les aliments se retrouvent dans un site d'enfouissement, ils créent un méthane 25 fois plus dommageable pour l'environnement que le dioxyde de carbone.
En fonction de la valeur des aliments pour le consommateur, du gaspillage et des pertes alimentaires totaux évitables
au Canada, elle représente une somme stupéfiante de 49,46 milliards de dollars par année. Cela représente 51,8 % de l'argent que les Canadiens ont dépensé en aliments dans les magasins de détail au Canada en 2016.
Ce coût annuel de la FWL au Canada équivaut à 3 % du PIB du Canada en 2016 et pourrait nourrir chaque personne vivant au Canada pendant près de cinq mois.
Le gaspillage alimentaire n'est pas seulement un problème pour les agriculteurs, les fabricants, les distributeurs, les épiciers et les restaurants. C'est aussi un problème de consommation — et cela se produit tous les jours dans nos cuisines. Si 21 % de la nourriture que nous jetons était évitable, qu'est-ce que cela dit de nos habitudes d'achat et de purge ?
Dans quelle mesure comprenons-nous ? dates de péremption? Combien est l'esthétique des aliments influant sur ce que nous mettons dans nos assiettes?
Nous payons pour le système alimentaire défaillant. En fait, nous, consommateurs, dépensons en moyenne 1 766$ par année pour des produits d'épicerie que nous ne mangeons pas (mais que nous aurions pu avoir). C'est comme acheter un café de 5$ par jour et ne jamais le boire ou payer des frais mensuels de 148$ pour rien.
L'une des principales causes de perte et de gaspillage d'aliments
au Canada, il y a notre culture d'acceptation des déchets. Nous devons repenser ce que nous achetons (et combien) nous achetons et ce que nous mettons dans nos décharges (ou seaux de compost).