Près de 9 organisations à but non lucratif sur 10 du réseau Deuxième Récolte ont constaté une augmentation de la demande alimentaire au cours de l'année écoulée.
Ces chiffres témoignent d'un système caritatif poussé au-delà de ses limites. Ils reflètent l'épuisement, tant pour nos communautés (familles, personnes âgées et individus qui dépendent des programmes alimentaires) que pour les organisations qui tentent de suivre le rythme.
Alors que de nombreuses organisations à but non lucratif fonctionnent déjà au-delà de leurs capacités, près d'une sur trois a dû refuser des personnes et une sur cinq déclare qu'elle pourrait être contrainte de fermer ou de réduire ses programmes.
Ce que nous avons également appris :
Ces données ne sont que la partie émergée de l'iceberg. Chaque organisation est confrontée à des pressions et à des besoins qui lui sont propres. Les organismes sans but lucratif du Canada desservent des communautés diverses et font face à des défis distincts. Des centres urbains aux régions rurales éloignées, une chose est claire : les organisations qui sont en première ligne pour aider les gens sont sous pression et ont besoin d'aide.
Dans de nombreux cas, ces organismes sans but lucratif se soutiennent mutuellement pour rester à flot.
À travers le Canada, 51 % des organismes sans but lucratif que nous avons interrogés ont déclaré qu'ils apportaient également leur soutien à un ou plusieurs autres organismes sans but lucratif de leur communauté.
Et 36 % nous ont confié que sans l'aide alimentaire de Second Harvest, ils seraient contraints de réduire leurs programmes.
Si Deuxième Récolte ne nous fournissait pas de nourriture, nous devrions en acheter pour nourrir la communauté. Grâce à l'aide de Deuxième Récolte, nous économisons des milliers de dollars que nous pouvons consacrer à nos programmes et à notre stratégie en matière de logement.
Il nous est arrivé de devoir refuser des personnes ou des familles en raison d'une pénurie alimentaire, de ressources limitées ou d'un choix restreint d'aliments issus de différentes cultures. Ces moments sont parmi les plus difficiles auxquels nous sommes confrontés en tant qu'organisme de services communautaires.
Nous aidons beaucoup de personnes qui consacrent la totalité de leur allocation ODSP/Ontario au travail au loyer et qui dépendent donc de sources extérieures pour la totalité ou la majeure partie de leur alimentation. Cela est particulièrement difficile pour les personnes infirmes ou handicapées au point de ne pas pouvoir se rendre physiquement à une banque alimentaire.